Il y a un an à peine, Christophe ne savait même pas qu’il était possible de vendre sur Amazon. Aujourd’hui, il cumule plus de 35 000 € de bénéfices en parallèle de son emploi à temps plein. Son parcours ? Un concentré de persévérance, de pragmatisme… et d’embûches. Retour sur une année intense, entre doutes, erreurs coûteuses et réussites concrètes.
Une prise de conscience en janvier… une société en avril
C’est en janvier 2024, autour d’une discussion entre amis, que Christophe découvre l’univers de la vente sur Amazon. Par bouche-à-oreille, il apprend qu’un proche a quitté son activité pour se lancer à fond sur la plateforme. Curieux, il explore le business model de l’arbitrage. Deux mois plus tard, en avril, il ouvre sa propre société en Belgique.
Il commence par sourcer des LEGO dans un magasin. Les ventes tombent. Ça marche. Rapidement, il adopte une approche froide et pragmatique : « Peu importe le produit, tant que ça me rapporte. »
Des débuts prometteurs mais la fameuse “vallée du désespoir”
Dès son premier mois, Christophe réalise près de 390 € de bénéfices, puis 700 € le mois suivant. De quoi garder la motivation. Mais comme beaucoup, il passe rapidement par une phase de doutes : des journées sans trouver de produits, des galères de sourcing, et cette question qui revient : « Est-ce que j’ai fait le bon choix ? »
Heureusement, il persiste. Et les chiffres montent, doucement mais sûrement.
Puis la chute : 5 000 € de pertes et un compte bloqué
C’est en septembre que tout bascule : Amazon bloque son compte pour suspicion de contrefaçon sur un produit capillaire commandé en Chine. Résultat : environ 5 000 € de pertes et des semaines de blocage.
Mais au lieu d’abandonner, Christophe encaisse. Il comprend son erreur, tire les leçons et relance une nouvelle structure juridique en octobre. Cette fois, plus question de produits douteux : il ne vendra que des marques connues et reconnues.
Un redémarrage éclair et des chiffres qui explosent
Fort de l’expérience acquise, Christophe redémarre en trombe. En 2 semaines à peine, il réalise 700 € de bénéfices. En décembre, porté par la période des fêtes, il atteint 8 000 € de bénéfices mensuels.
De novembre à avril, il cumule entre 30 000 et 35 000 € de bénéfices nets. Une performance d’autant plus impressionnante qu’il travaille toujours à temps plein à côté.
Retail + online : une stratégie 50/50
Christophe adopte une stratégie hybride. Il source autant en magasin physique qu’en ligne. Son retour sur investissement mensuel ? Entre 60 % et 80 %, grâce à des produits trouvés en promo, parfois visibles de tous.
Il optimise son temps au maximum : « Chaque semaine est planifiée. Si j’ai une heure de libre, je bosse pour mon business. » Il ose même créer du réseau avec les chefs de rayon, ce qui commence à porter ses fruits : appels pour des déstockages, palettes laissées sur place, etc.
Sa plus grande force : la régularité
Son plus gros mois avec uniquement du retail en magasin lui a permis de générer 3 000 € de bénéfices. Il prouve que le modèle fonctionne même sans grossiste, même sans capital énorme, même avec un simple téléphone et de l’huile de coude.
Il partage aussi une leçon importante : « Les produits ne se trouvent pas au premier rayon du premier magasin. Il faut sortir de sa zone de confort, élargir son périmètre, persévérer. »
Et maintenant ?
Christophe ne vit pas encore de son activité Amazon — par choix. Il préfère réinvestir tous ses bénéfices pendant deux ans pour grossir le plus vite possible. Son objectif à terme ? Pouvoir quitter son job salarié et vivre à 100 % de l’arbitrage.
Avec un ROI de 80 %, un rythme régulier, un mindset solide et une capacité à se remettre en question, Christophe a toutes les cartes en main pour franchir un nouveau cap.